8 novembre 2011
wakizashi [RMX]
Les flammes étourdies
balancent avec nous,
chantonnent sans malice,
veines dénudées - devine à peine,
reines translucides, majestés affleurant
/ parois de nos songes, chants véritables
/ crisse l'acier, déchire-dédale ;
il est toujours un peu plus tard,
à flanc de ciel ou d'accident.
Il fait toujours un peu trop sombre
en ce recoin de nos entrailles je
m'embrase doucement sous tes yeux-halogène.
Hanté, tentaculaire et décharné,
le verbe étrange aux yeux pétrole a le sourire à découvert
qui nous endette chaque soir auprès du merveilleux,
les mains jointes, nouées
d'une fibre carmine ; on laisserait courir
l'archet le long du sang,
se laisserait porter
par le courant / le flot
des grâces effilées.
Publicité
Publicité
Commentaires
M